Pouvez-vous brièvement nous raconter votre histoire d’entrepreneur numérique ? Comment et pourquoi vous être lancé, que vendez-vous, exportez-vous ?
Déjà connaisseur du monde de la brocante, j’ai démarré mon activité directement sur eBay en 2005. En effet, la vente en ligne m’a paru être une bonne opportunité de permettre aux amoureux d’antiquités de chiner les objets qu’ils ne trouvaient pas près de chez eux. En quelques années nous avons néanmoins évolué des produits d’occasion vers les objets neufs afin de coller à l’évolution des tendances, du e-commerce, et bien sûr d’eBay. Aujourd’hui nous proposons plus de 1500 références, dans l’univers du bricolage, des accessoires et équipements maison et jardin. Nous exportons également vers 7 pays différents en Europe.
Comment le numérique vous a-t-il permis de créer activité et emploi ?
Mon entreprise, qui est née et a grandi toujours en ligne compte aujourd’hui deux employés. C’est également le numérique qui me permet aujourd’hui de grandir à l’international grâce à la visibilité et aux solutions techniques offertes par les places de marché.
Quels sont ou ont été vos plus gros défis ?
En 2011 nous avons voulu évoluer en dehors des plateformes en créant notre propre site. Malheureusement les besoins d’investissement en marketing digital, afin de dégager la visibilité nécessaire pour générer des ventes, devinrent vite trop importants. Nous nous en sommes sortis en revenant sur les places de marché. Aujourd’hui elles nous permettent même de nous développer à l’export. Or nous craignons que la proposition de réforme de la TVA en Europe nous freine dans cette expansion, car il sera trop coûteux pour notre petite structure d’ajuster les taux, la collecte et la comptabilité à chacun des pays européens où nous recevrons des commandes.
Quelle est la mesure clé qui vous simplifierait le plus la vie ?
Au sein de la réforme TVA, nous espérons qu’une exemption plus importante que les 10000€ de chiffre d’affaires envisagés (cumulés sur toute l’Union européenne) sera prévue afin de préserver notre potentiel à servir tous nos clients européens. Nous n’aimerions pas avoir à bloquer certains pays car cela reviendrait à bloquer notre potentiel de croissance. Nous souhaiterions aussi pouvoir trouver, hors plateformes, des offres de livraison internationale plus adaptées à notre profil de TPE du e-commerce, car en général et malgré nos 15000 à 25000 colis par an, nos volumes sont jugés insuffisants pour recevoir des propositions intéressantes.
Retrouvez la boutique de Jean-Marie Carron sur eBay.fr : http://stores.ebay.fr/santodominguos