Livraison
Les PME ont besoin de services postaux rapides, abordables, fiables et transparents afin de pouvoir expédier leurs colis n’importe où, en France et dans le monde.
Explorez les enjeux des PME qui vendent en ligne et consultez les analyses d’eBay pour chaque thème clé.
De plus en plus de consommateurs font leurs achats en ligne en fonction du délai annoncé pour la livraison. Il est donc essentiel que les PME puissent faire appel à des services de livraison rapides, peu importe leur lieu d’implantation et même si elles n’ont pas les mêmes volumes d’envoi que les grands groupes.
Le commerçant est légalement responsable de sa marchandise jusqu’à son arrivée chez l’acheteur. Si le bien est endommagé pendant le transport, le vendeur devra le remplacer ou le rembourser. Il est aussi important que le colis arrive bien dans les délais annoncés. Les pouvoirs publics peuvent encourager les opérateurs postaux à garantir aux petites entreprises une livraison sûre.
Les grilles tarifaires des transporteurs sont souvent peu claires et difficiles à comparer entre elles, surtout à l’international. Les tranches de poids ou les zones géographiques sont parfois arbitraires et peu adaptées au flux de colis des petites entreprises. Malgré leurs faibles volumes, elles devraient pouvoir bénéficier d’une tarification transparente et à la hauteur des services proposés aux grandes marques. Un portail officiel de comparaison des offres pourrait aussi être créé.
Le suivi de colis permet non seulement au vendeur d’offrir une meilleure expérience client, mais aussi de satisfaire ses obligations de contrôle sur ses livraisons. Pour qu’il puisse fonctionner à l’export, les pouvoirs publics peuvent encourager les transporteurs à travailler à la standardisation de l’étiquetage et à la compatibilité de leurs systèmes informatiques entre eux.
Internet ouvre aux PME un marché mondial et une clientèle internationale peu importe leur lieu d’implantation. Elles ont besoin d’un cadre de l’export adapté à leurs besoins pour saisir ces nouvelles opportunités.
Dans de plus en plus de pays, le vendeur en ligne doit désormais appliquer la TVA de l’Etat ou de la région de son acheteur, et non plus du sien. Les petites entreprises sont mal équipées pour faire face à ce défi, dans un contexte mondialisé où les commandes peuvent venir de n’importe où. Il est indispensable que les pouvoirs publics mettent à leur disposition des outils pour faciliter leurs démarches, comme des bases de données pour faire correspondre les codes-barres des produits aux taux d’impôts applicables à travers le monde.
L’existence d’exemptions, ou franchises, de TVA et de droits de douanes pour les colis de petite valeur est essentielle au développement du commerce mondial pour et par les petites entreprises. Ces exemptions facilitent leurs exportations mais aussi leur approvisionnement en matériaux de fabrication plus abordables
La loi donne à l’acheteur en ligne de nombreuses protections car il accorde sa confiance en commandant « à l’aveugle » un produit sur sa description. Pour soutenir leur présence à l’international, les petites entreprises devraient pouvoir s’appuyer sur des règles appliquées de manière harmonisée entre les pays. Elles devraient aussi bénéficier de protections spécifiques contre les acheteurs malhonnêtes, car elles ne peuvent pas absorber autant de pertes que les plus grands groupes.
Il est aujourd’hui difficile pour les petits commerçants de connaître leurs obligations douanières lorsqu’elles vendent à l’étranger. Les erreurs aboutissent souvent à des colis bloqués et à des acheteurs mécontents. Un portail d’information interactif pourrait permettre aux vendeurs en ligne de s’informer, de poser leurs questions, et de laisser des traces de leur activité pour que les pouvoirs publics puissent en retour mieux juger de leur fiabilité en tant que vendeurs.
Les PME profitent des nouvelles technologies pour réduire le coût de la distance et simplifier leurs démarches administratives. Les services publics doivent fournir les outils nécessaires à leur transformation.
Les pouvoirs publics ont un grand rôle à jouer dans l’accompagnement des entrepreneurs vers les outils numériques. Des programmes reposant à la fois sur des « ambassadeurs du numérique » à l’échelon local et sur des outils novateurs de formation à distance pourraient être testés. Aucune entreprise ne pourrait ainsi être discriminée selon son lieu d’implantation.
Pour les petites entreprises, le temps est une ressource cruciale. Internet leur permet d’être plus efficaces dans leur activité mais aussi dans leurs obligations administratives. Des démarches telles que la candidature à une aide financière pourraient ainsi être numérisées à 100% car le besoin de se déplacer ou de remplir à la main un dossier entraîne souvent un blocage car trop coûteux en temps passé pour l’entrepreneur isolé.
Dans un contexte mondialisé, les PME devront pouvoir bénéficier de conditions favorables afin de rivaliser avec leurs concurrents internationaux
Un grand nombre de marques et de fabricants interdisent encore aux vendeurs de leur réseau d’écouler leur stock sur les places de marché en ligne, ou bien les obligent à proposer un prix plus élevé, ou moins de garanties pour un même produit. Les petits commerçants devraient être libres de choisir leur canal de vente, dans la mesure où une marque accepte de les approvisionner. Ces interdictions profitent aux grands groupes car elles réduisent la concurrence des PME qui ne peuvent pas se permettre de défier leurs principaux fournisseurs. Le choix des acheteurs s’en trouve aussi réduit. Les pouvoirs publics sont en mesure de faire interdire ces pratiques.
De nombreuses marques mettent en place des limites sur les pièces détachées pour la réparation de leurs produits, en particulier si elles sont fabriquées, distribuées ou installées par des prestataires indépendants. Certaines dispositions légales françaises contribuent à protéger ce système. Or les petites entreprises françaises souffrent de cette situation car les acheteurs préfèrent souvent acheter des pièces moins chères à l’étranger. La France pourrait ainsi soutenir l’adoption de la « clause de réparation » qui augmenterait le pouvoir d’achat des Français, améliorerait la durée de vie des produits, et créerait de nouvelles opportunités d’embauches et d’export pour les entrepreneurs indépendants.
Aujourd’hui, les plateformes sont devenues un outil essentiel pour les petites entreprises qui souhaitent se lancer et grandir sur Internet. Tout le monde peut les utiliser pour diffuser les informations, les services ou les produits de son choix, dans les limites de la loi. Si demain les pouvoirs publics imposent aux plateformes de filtrer tous les contenus de leurs utilisateurs sous peine de sanction, alors l’économie numérique, dont beaucoup de PME profitent, en souffrira. C’est pourquoi il est capital de s’accorder sur un régime raisonnable et équilibré de la responsabilité des plateformes pour que continue le développement d’Internet.
Des millions de Français utilisent Internet pour compléter leurs revenus et favoriser le réemploi de nombreux objets. Pour certains, c’est même le début d’un projet d’entreprise. Cette source de croissance, de pouvoir d’achat et de consommation durable doit être soutenue.
La vente occasionnelle d’objets entre particuliers est exemptée d’impôts dans la grande majorité des cas, notamment car on considère qu’elle ne crée pas de profit. Les pouvoirs publics doivent protéger ce cadre qui stimule le pouvoir d’achat et une consommation responsable. De nombreux Français se servent aussi de cette expérience personnelle pour se familiariser avec le numérique, dans le but de la réappliquer ensuite à leur entreprise : ce phénomène doit être reconnu et encouragé car il est générateur d’emploi et de transformation numérique.
Depuis dix ans, le régime de l’autoentreprise a permis à des millions de Français de se lancer à leur compte alors qu’ils rêvaient parfois depuis des années de quitter le salariat. Il s’agit de le protéger mais aussi de l’améliorer, par exemple en harmonisant et en simplifiant la procédure d’inscription. Tremplin de l’entreprenariat du futur, plus fluide et évolutif, l’autoentrepreneur doit être mis au centre du débat sur les mutations du travail, que les pouvoirs publics doivent accompagner.
Le premier objet vendu sur eBay en 1995 était un pointeur laser cassé que son acheteur avait l’intention de réparer à moindre coût. Grâce aux plateformes comme eBay, de nombreux Français donnent une seconde vie à des objets dont ils n’ont plus besoin, et accèdent à des biens reconditionnés ou recyclés à tarif raisonnable. Ce mode de consommation durable devrait être encouragé par les pouvoirs publics ; les fabricants devraient ainsi fournir les instructions de réparation détaillées de leurs produits et soutenir l’utilisation de pièces de réemploi.
Créer de nouvelles opportunités pour les individus et les entrepreneurs: tel doit être le coeur de la réflexion autour de l’intelligence artificielle. De nombreux aspects restent à penser pour s’assurer que l’IA reste explicable, acceptable et inclusive pour tous ceux qui l’utilisent.
L’intelligence artificielle va transformer la création de richesse et d’emplois mais devrait toujours servir à encourager une concurrence et des innovations saines pour tous les acteurs du marché. Ainsi les pratiques anticoncurrentielles devraient être sanctionnées peu importe qu’elles soient basées sur des outils de l’IA ou non (exemple : algorithmes d’entente sur les prix).
L’IA ne doit pas être réservée à une élite privilégiée, et ses décisions ne doivent pas servir à manipuler ou discriminer un certain groupe de personnes. L’IA pourrait être utilisée au profit de communautés désavantagées ou dans des buts humanitaires. eBay met déjà ce principe en pratique en permettant à des entrepreneurs de régions reculées ou en crise de participer au commerce mondial.
Les robots et l’IA sont des outils qui doivent rester au service des humains. Les décisions prises par l’IA doivent rester explicables pour ceux qui l’utilisent. Non seulement l’IA n’en sera que mieux acceptée par la société, mais cela permettra aussi de corriger les erreurs produites par ces systèmes. Même si l’IA apprend et réagit de manière de plus en plus autonome, en cas d’accident, une transparence totale sera nécessaire pour comprendre le raisonnement qui a pu conduire au désastre et en désigner le bon responsable.
Plus elle se nourrit de données riches et en grande quantité, plus l’IA est efficace et précise. Le partage et l’utilisation de données (personnelles ou non) pourraient donc apporter de grands bénéfices à l’IA. Cependant, les principes fondateurs de la protection des données comme la transparence ou la loyauté devront continuer à être respectés. Pouvoirs publics et entreprises devront comprendre, gérer et prendre en compte ces évolutions dans leurs pratiques et dans la réglementation.
L’IA devrait se concentrer sur l’amélioration des capacités naturelles des individus sans chercher à les remplacer. Les perceptions humaines ont des bénéfices inhérents dont il ne faut pas se priver. Par exemple, l’adaptation des prix en fonction du profil de l’utilisateur ne devrait pas remplacer son libre choix de consommateur. En revanche l’IA peut servir à améliorer des recommandations ou comme sur eBay à présenter un large éventail de solutions pour un même produit.